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I
PLEINE MER
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L’abîme ; on ne sait quoi de terrible qui gronde ;
Le vent ; l’obscurité vaste comme le monde ;
Partout les flots ; partout où l’œil peut s’enfoncer,
La rafale qu’on voit aller, venir, passer ;
L’onde, linceul ; le ciel, ouverture de tombe ;
Les ténèbres sans l’arche et l’eau sans la colombe ;