Page:Hugo - La Légende des siècles, 2e série, édition Hetzel, 1877, tome 1.djvu/248

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L’ÉTUDIANT, montrant la tour.

Non, s’il est grand. Il est sage et grand.La maison
Tiendra ferme, ayant Welf tout seul pour garnison ;
Le vieux songeur n’est pas d’humeur accommodante.
Il mettra des chaudrons sur de la braise ardente,
Et saura leur payer, va, ce qui leur est dû
De poix bouillante, d’huile en feu, de plomb fondu !

LE PAYSAN.

Certes !

L’ÉTUDIANT.

Certes ! Et l’on verra si leur peau s’accoutume
Au ruissellement large et fumant du bitume.

On voit une fumée sortir du haut de la tour.
LE VIEILLARD.

Tenez, précisément ! Il allume son feu.
Voyez-vous la fumée !


L’ÉTUDIANT.

Voyez-vous la fumée ! Il va jouer son jeu,
Faire sa fête, offrir la bataille.