Page:Hugo - Le Roi s amuse.djvu/356

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

1 H0 LUCIKECE BORGIA. non A1.1>¤oNsr.. ! Oh! ne faites pas la terrible, madame! Sur ! mon ame, je ne vous crains pas! Je sais vos allu- res. Je ne me laisserai pas empoisonner comme votre premier mari, ce pauvre gentilhomme d’Es- ! pague dont je no sais plus le nom, ni vous non plus! Je ne me laisserai pas chasser comme votre ` second mari, Jean Sforza, seigneur dePesaro, cet imbécile! Je ne me laisserai pas mer :3 coups de pique, sur n’importe quel escalier, comme le _ troisieme, don Alphonse d’Aragon, (iaihle enfant p dont le sang n’a guere plus taché les dalles que de l’eau pure! Tout beau! Moi je suis un homme, madame. Lo nom d’Hercule est souvent porté dans ! ma famille. Par le ciel! j’ai des soldats plein ma ! ville et plain ma seigneurie, et j’en suis- un moi- · néme, et ie n’ai point encore vendu, comme ce pauvre roi de Naples, mes hons canons d’artillerie au pape, votre saint pére! ` ` nom LUCREZIAJ _ p Vous vous repemirezde ces paroles, monsieur. Vous oulmliez qui je suis;. ' iiigiiiziii ii, Google