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Page:Hugo - Les Châtiments (Hetzel, 1880).djvu/223

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VI

ÉCRIT LE 17 JUILLET 1851
EN DESCENDANT DE LA TRIBUNE


Ces hommes qui mourront, foule abjecte et grossière,
Sont de la boue avant d’être de la poussière.
Oui, certe, ils passeront et mourront. Aujourd’hui
Leur vue à l’honnête homme inspire un mâle ennui.
Envieux, consumés de rages puériles,
D’autant plus furieux qu’ils se sentent stériles,
Ils mordent les talons de qui marche en avant.
Ils sont humiliés d’aboyer, ne pouvant
Jusqu’au rugissement hausser leur petitesse.
Ils courent, c’est à qui gagnera de vitesse,