Page:Hugo - Les Misérables Tome V (1890).djvu/465

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


II


DERNIÈRES PALPITATIONS DE LA LAMPE
SANS HUILE


Jean Valjean un jour descendit son escalier, fit trois pas dans la rue, s’assit sur une borne, sur cette même borne où Gavroche, dans la nuit du 5 au 6 juin, l’avait trouvé songeant ; il resta là quelques minutes, puis remonta. Ce fut la dernière oscillation du pendule. Le lendemain, il ne sortit pas de chez lui. Le surlendemain, il ne sortit pas de son lit.

Sa portière, qui lui apprêtait son maigre repas, quelques