Page:Hugo Rhin Hetzel tome 3.djvu/202

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Il est des choses caractéristiques et mémorables qui reviennent et se répètent, pour l’enseignement des esprits attentifs, dans les échos profonds de l’histoire. Le mot de Waterloo : La garde meurt et ne se rend pas, n’est que l’héroïque traduction du mot de Pavie : Tout est perdu, fors l’honneur.

Enfin, outre les rapprochements directs, l’histoire révèle, entre les quatre peuples qui font le sujet de ce paragraphe, je ne sais quels rapports étranges, et, pour ainsi parler, diagonaux, qui semblent les lier mystérieusement et qui indiquent au penseur une similitude secrète de conformation, et, par conséquent peut-être, de destination. Enregistrons-en ici deux seulement. Le premier va de l’Angleterre à la Turquie : Henri VIII tuait ses femmes, comme Mahomet II. Le deuxième va de la Russie à l’Espagne : Pierre Ier a tué son fils, comme Philippe II.