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vues des cord. et mon. de l’amér.

près que tous les deux siècles, la date d’un événement historique est fixée, lors même que le cycle n’est pas indiqué. L’incertitude est plus grande chez les Japonnois et chez les Mexicains, où les mêmes noms se retrouvent tous les soixante ou cinquante-deux ans. On peut être surpris que les Tibétains, qui, depuis la plus haute antiquité, se servent des mêmes chiffres et du même système de numération que les Hindoux, n’aient pas abandonné la méthode compliquée des séries périodiques. Cette méthode tire son origine des rêveries astrologiques : elle n’auroit dû être employée que par des peuples qui, comme les Aztèques et les Toltèques, trouvoient de la difficulté à exprimer des nombres très-considérables, et dont les annales étoient écrites en caractères hiéroglyphiques.


fin du premier volume.