Page:Humboldt - Vues des Cordillères, 1816, tome 2.djvu/15

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
8
vues des cordillères,

le même nom, répondoient aux mêmes points du ciel. Cette correspondance n’a pas lieu, soit que l’on suppose que le premier nakchatras, connu sous la dénomination de cheval, est le cheval du zodiaque tibétain, et par conséquent le lion du zodiaque grec, soit que l’on admette, avec MM. Jones et Culbrooke[1], que l’origine des nakchatras est placée dans le signe du bélier qui est le chien du zodiaque tibétain. Cette dernière hypothèse n’offriront quelque probabilité que dans le cas où les hôtelleries lunaires auroient été comptées contre l’ordre des signes : alors les six nakchatras, désignés par les noms de deux faces, de trois empreintes des pieds de Vichnou, de la queue du lion, du feston de feuilles, de la flèche et de la tête de gazelle, auroient représenté nos signes gémeaux, écrevisse, lion, vierge, sagittaire et capricorne. Mais, dans aucune des suppositions que nous venons d’indiquer, la balance, le lion et le bélier ne se trouvent placés dans l’éloignement réciproque qui leur convient. D’après les savantes recherches des membres de la société de

  1. Asiat. Res., Tom. IX, p. 118.