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vues des cordillères,

qu’il est désigné dans des vers sanscrits du poête Sripeti : « le couple, mithouna, dit cet auteur hindou, est formé d’une fille qui joue du vina, et d’un jeune homme qui brandit une massue[1]. »

Le zodiaque intérieur ne renferme, comme celui des Tibétains, des Chinois et des Tartares, que des animaux, de vrais ζώδια. Dans la sphère grecque, la moitié des signes est formée d’animaux que l’on retrouve dans la nature ; l’autre moitié est composée de figures humaines et d’êtres fabuleux ou allégoriques. La balance, ζυγός ou λίτρα, est tenue tantôt par les pinces χηλαί du scorpion[2], tantôt par une figure mâle, comme dans le planisphère de Bianchini et dans le zodiaque indien, tantôt par la vierge qui, dans ce cas, prend le nom d’Astrée ou de Δίχη. Les signes des mansions lunaires, ou les hiéroglyphes des jours du calendrier mexicain, présentent à la


    p. 523). Du Choul, Discours de la religion des anciens Romains, 1556, p. 180. Ideler, Sternnamen, S. 151.

  1. Rech. Asiat., T. II, p. 335.
  2. Manil, Lib. I, v. 609.