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Page:Huyghens - Traité de la lumière, Gauthier-Villars, 1920.djvu/85

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TRAITÉ DE LA LUMIÈRE.

obliques au plan A B, ainsi que l’est A V, demi-axe ou demi-grand diamètre du sphéroïde S V T, qui représente l’onde particulière venant du point A, après que l’onde R C est venue en A B. Je dis ou axe ou grand diamètre, parce que la même ellipse S V T peut être considérée comme section d’un sphéroïde dont l’axe est A Z, perpendiculaire à A V. Mais pour le présent, sans déterminer encore l’un ou l’autre, nous considérerons ces sphéroïdes seulement dans leurs sections qui font les ellipses dans le plan de cette figure. Or prenant un certain espace de temps pendant lequel du point A s’est étendue l’onde S V T, il fallait que de tous les autres points K k B il se fît, dans le même temps, des ondes pareilles et semblablement posées que S V T. Et la commune tangente N Q de toutes ces demi-ellipses, était la propagation de l’onde R C dans le corps transparent proposé par la théorie de ci-dessus. Parce que cette ligne est celle qui termine, dans un même instant, le mouvement qui a été causé par l’onde R C en tombant sur A B, et où ce mouvement se trouve en beaucoup plus grande quantité que partout ailleurs, comme étant faite des arcs infinis d’ellipses, dont les centres sont le long de la ligne A B.

24. Or il paraissait que cette tangente commune N Q était parallèle à A B, et de même longueur, mais qu’elle ne lui était pas opposée directement, puisqu’elle était comprise des lignes A N, B Q, qui sont des diamètres conjugués des ellipses qui ont A et B pour centres, à l’égard des diamètres qui sont dans la droite A B. Et c’est ainsi que j’ai compris, ce qui m’avait paru fort difficile, comment un rayon