Page:Huysmans - En route, Stock, 1896.djvu/113

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m’assaillent ! les turpitudes m’avaient déjà suivi à la Glacière ; ici, elles m’apparaissent encore et me terrassent. Comment se défendre ? car enfin, c’est affreux d’être ainsi seul, de ne rien savoir, de n’avoir aucune preuve, de sentir les prières qu’on s’arrache choir dans le silence, dans le vide, sans un geste qui réponde, sans un mot d’encouragement, sans un signe. On ne sait vraiment pas s’Il est là et s’Il vous écoute ! Et l’abbé qui veut que j’attende, de là-haut, une indication, un ordre ; mais c’est d’en bas qu’ils me viennent, hélas !