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LE QUARTIER SAINT-SÉVERIN

du sol en des volutes de colimaçons, en des culs-de-lampe.

En bas, souvent des piliers soutenaient la panse hydropique de la façade qui saillait sur la tête des passants et formait une galerie couverte abritant des soupiraux, des portes à pentures, des porches à barreaux, à judas, à herses, — et si l’on franchissait ces portes, l’on accédait dans d’immenses couloirs voûtés tels que des fours, interrompus çà et là par des escaliers en spirales, en vis de Saint-Gilles.

Et ces corridors menaient à des cours aérées, à de spacieux jardins. Petite sur le devant, la maison s’enflait sur les derrières, vivait à la campagne. Le bruit cessait, éteint dès l’entrée par ces murailles épaisses, par ces pierres sourdes.