Page:Huysmans - Sainte Lydwine de Schiedam (1912).djvu/305

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tertiaire de saint Dominique ; elle était accablée d’infirmités et réduite, lorsqu’elle n’était pas allongée sur des alèzes, à se traîner sur les genoux ; sa mission piaculaire prit fin en 1660.

Pudentienne Zagnoni, italienne, Clarisse, qu’il ne faut pas confondre avec sa sœur, la stigmatisée du même nom et du même prénom, citée plus haut. Elle fut, pendant trente-deux ans, malade. Ainsi que Lydwine, elle voyageait avec son ange, dans le Paradis et amendait sur son grabat les forfaits du monde ; elle mourut en 1662.

Marie Ock, une Belge, tertiaire carmélite ; elle souffrait des peines appropriées aux excès des personnes qu’elle suppléait dans leur pénitence ; elle purgeait les peines des âmes du Purgatoire et était tannée par les coups, roulée dans les escaliers, plongée dans des puits par les démons. Quand elle n’était pas alitée, elle courait dans les mauvais gîtes pour en retirer leurs hôtesses ; elle fut une des compensatrices les plus fertiles et les plus résolues dont la biographie, vraiment curieuse, est à lire. Elle succomba à la peine, en 1684.

Jeanne Marie de la Croix, une Italienne, tertiaire franciscaine. Constamment malade, torturée par des douleurs atroces dans les reins, elle dut subir les traitements les plus barbares des médecins qui finirent cependant par reconnaître l’origine préternaturelle de ses maux et mi permirent de gémir en paix. Elle reçut