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TROIS ÉGLISES ET TROIS PRIMITIFS

tarabiscotés et ses coquilles de Saint-Jacques évidées, intéresse ; l’on peut en dire autant de cette chapelle du Saint-Sacrement, creusée par le sieur Richard, à droite, près de l’entrée du grand portail. Elle est vaste et froide, éclairée en l’air par des toits en chapeaux de pierrot, par des toits blancs et pointus de verre ; mais elle a des tableaux et des statues qui suggèrent la même réflexion que le décor de la Notre-Dame de Mayence.

Leur art est discutable, mais c’est tout de même de l’art.

Au fond de cette chapelle, à laquelle on accède par trois arcades, se dresse un autel, avec fronton grec et colonnes corinthiennes filetées d’or au-dessus du tabernacle, une grande toile représente les pèlerins d’Emmaüs. Quand on pense à ce qu’un homme comme Rembrandt, a tiré d’un tel sujet, l’on demeure