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SAINT-MERRY

quelques statues modernes dont deux, un saint Pierre l’Ermite et un saint Antoine sculptés, en 1842, par Évrard, sont cependant viables.

Voilà l’apport du XVIIIe siècle, dans l’église bâtie au XVIe en l’honneur de saint Merry.

Possédons-nous au moins tous les ornements dont cet âge dota l’église ?

Non, car Germain Brice nous donne une description de l’intérieur du sanctuaire, tel qu’il était de son temps, et il nous dit :

« On expose, les jours de fêtes principales, des tapisseries assez belles qui représentent la vie de Notre-Seigneur exécutées sur les cartons de Henri Lerembart, peintre du roi, dont les ouvrages avaient quelque beauté. »

Ces tapisseries ont disparu.

Il y avait aussi, ajoute-t-il, « une mosaïque en tableau qui représente la Vierge et l’Enfant, accompagnés de quelques anges ; ce morceau