Page:Huysmans - Trois églises et trois primitifs.djvu/129

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
119
SAINT-MERRY

de pèlerinages auxquels la Révolution mit fin.

À l’heure présente, on célèbre encore un triduum et un office de réparation de ce sacrilège dans l’église Saint-Jean-Saint-François, qui a remplacé Saint-Jean-en-Grève, démoli en 1800, et dont une chapelle, retapée de fond en comble, exista jusqu’aux incendies de 1871 sous le nom de salle Saint-Jean, dans les bâtiments de l’Hôtel de Ville.

Pour en revenir à Saint-Merry, son clergé, plus heureux maintenant que celui du moyen âge, n’a plus maille à partir avec les filles follieuses et les ruffians. Les rues de cette paroisse étaient de celles que nos pères appelaient des rues « chaudes et mal famées » et d’interminables procès furent soutenus par le chapitre de Saint-Merry contre les tenanciers de ses bouges. Dans son Histoire de Paris, Félibien note un arrêt du 24 janvier 1388 aux termes