Page:Huzar - La fin du monde par la science, 1855.djvu/126

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Rien de plus, rien de moins.

LXXXVI.

Ce Prométhée qui dérobe orgueilleusement le feu du ciel, cet habile, ce génie, cet inspiré est comme Adam, une première figure de l’humanité arrivée par la force de la science, à la connaissance de l’essence des choses ; il dérobe le feu du ciel, ce fruit défendu, ce fluide électrique, ce fluide magnétique, ou tout autre fluide impondérable que l’homme pourra découvrir un jour, et Dieu le punit en l’enchaînant sur le Caucase cette terre maudite où il va lutter éternellement contre la nécessité, cet aigle qui lui mange le foie. Mais sa force, personnifiée par Hercule, et son adresse et son génie parviennent un jour à briser ses chaînes et à lui rendre la liberté. Que va-t-il en faire ? il va se liguer de nouveau contre les dieux et il appellera à son aide les Titans, c’est-à-dire les