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seul à la fin des temps, semblable à une flamme qui danse sur le monde réduit en cendres, et qu’on sait que Siva n’est autre chose que Calki et Sécha, ces serpents dévorants.

On le voit donc, partout le serpent que l’on trouve figurer au commencement des théogonies reparaît à la fin des temps, il est toujours le principe du mal, la cause de la chute de la création et la flamme qui la consume.

CIX.

Il n’y a pas une des scènes cosmogoniques des religions de l’antiquité, dans laquelle on ne retrouve l’idée du serpent liée à celle de la fin du monde.

On voit le dieu Siva, figure 30 des scènes cosmogoniques de Creuzer, assis sur le grand serpent à trois têtes, qui est le symbole de la destruction de la tenta-