Page:Huzar - La fin du monde par la science, 1855.djvu/33

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rait sacrer le roi à Reims, et qu’elle chasserait les Anglais de France, que de peine eut-elle à se faire comprendre, et cependant l’événement devait s’accomplir comme elle l’avait annoncé.

Quand Christophe Colomb prophétisa le Nouveau-Monde, les rois, les savants, les habiles de l’époque le considérèrent comme un fou ; il eut toutes les peines du monde à se faire donner une mission qui devait enrichir l’Espagne et ajouter un nouveau monde à l’ancien.

Donc, vous ne devez pas me comprendre quand je viens vous annoncer la fin du monde organique par la science. Si peu de gens savent lire l’avenir dans le passé.

IV.

Mais, direz-vous, quelle est cette grande cause qui doit amener un si prodigieux effet ? Je vous le dis : une toute petite