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CIV
TABLE GÉOGRAPHIQUE.

Sefcîf (appelé Safsaf par les Européens), rivière qui passe auprès de Tlemcen, à une lieue E. de cette ville, et se dirige vers le N. pour se jeter dans l’Isser, un des affluents de la Tafna.

Es-Sehlein (les deux plaines), localité des environs de Cairouan.

Sekcîoua, montagne de l’Atlas, nommée aussi Guenfîça. (Voyez ce nom.)

Sekiouma ou Segouma, selon El-Bekri, forteresse située dans le voisinage de la localité où fut bâtie plus tard la ville de Fez.

Sellat, voy. Salat.

Semghoun, voy. Bou-Semghoun.

Semindja, village à sept lieues S. de Tunis, sur la route de Cairouan.

Es-Senadjra, parc royal aux environs de Tunis.

Senous, voy. Beni-Senous.

Le Seressou ou Sersou, vaste plateau qui s’étend au S. du Ouancherîch jusqu’au pied du Djebel-Amour.

Setîf ou Staïf, ville à douze lieues S. S. E. de Bougie.

Sibkha. Les sibkha ou marais salés de l’Afrique septentrionale présentent généralement l’aspect d’un lac desséché ou de la grève sablonneuse que les eaux de l’Océan laissent à découvert lors du reflux. Dans la plupart des sibkha le sable est couvert d’une couche de sel plus ou moins épaisse, et la partie centrale en set souvent occupée par une mare d’eau bourbeuse et saumâtre. La sibkha de Nefzaoua dans le S. de la régence de Tunis et celle qui borde la grande Syrte offrent presque partout des marais profonds, de véritables fondrières, cachés par une croute de sel et de sable. La surface de ces lagunes porte en quelques endroits des touffes de joncs. Dans la saison des pluies toutes les sibkha s’emplissent d’eau et forment des lacs.

Sfax, ville maritime à quarante-deux lieues S. S. E. de Tunis.

Sicca (en arabe Chicca), et Sicca-Veneria (en arabe Chicca-Benaria), s’appelle maintenant Kef et est situé dans la régence de Tunis, à vingt-une lieues S. E. de Bône.