Page:Ibn Khaldoun - Histoire des Berbères, trad. Slane, tome 1.djvu/402

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mot en u espce de k dont le son est l'intermdiaire du k doux et du k guttural, ils en out form Les Hoouara se firent d'abord remarquer par la part active qu'iis prirent h la grande spostasie des Berbres et aux guerres qui en furent la suite; ils se distingurent plus tard par leur en- gouement pour ].es doctrines kharedjites, et surtout pour colle des Eibadltes. Abd-e!-Ouahed-lbn-Yezid, un de lents chefs, aids Okacha-e!-Fezari dans sa rvolte contre Handala [l'mir arabe]. Les deux parris se titout une guerre acharne jusqu'h ce qu'en i'an 425 (75-2), sous ie rgne de Hicham-lbn-Abd.-eI-Miek, Handsis dfit ses adversaires et les tailla en pices. Yahya-lbn-Founas, un autre chef hoouaride, prit tes armes contre 'Yezid-lbn-Hatem, et, en Pan 456 (77-3), il runit sous ses drapeaux une grande partie de sa tribu ainsi que do pinsieurs antres. Abd-Allah-lbn-es-Samtl-Kindi, le gnral qui comma dait h Tripoli, marcha conire !e chef insurg en suivant le bord de la met , et !e fora h prendre !a fuite aprb, s iui avoir tu$ la plupart de ses partisans hoouarides. Modjahed.-Ibn-Moslem, mem- bre do la tribu de Hoouara, fur un des gnSraux qui combattirent pour Abd-er-Rahman-Ibn-Hab{b. Plus tard, queiques-uus de lents guerriers les plus distinuSs passbrent eu Espagne avec Tarec et y tablirent !eur sjour. Parmi !es descendants de ces migr$s on remarqua }a fami!le d'Amer-lbn-Ouehb, mir qui gouverna Ronda sous les Almoravides, et les Beni-Dou-'n-Noun, fami!lequi ertleva cette ville aux Amer-lb,,-Ouehb et qui sempara 4 Ibu-Baloula nons apprend, dans le rgcit de son voyage au pays des Noirs, (voyez !e Journal Asiatque de 4 8{3), qu'en revenaut de ces con- trbes, il lui fallut un moi$ pour traverser Ia territoire des Heggar, et qu'en soreant de cette rggiou, il atteignit le oasis do Touat. Eu eff,t, les Haggaroccupent encore {e pays qui s'etend au sud de Touat et { I'ouest de Ghat, v:lle du Fezzan. m Dans la traduction, nons n'avons pas essay de rendre los mots b/- souari rain souatu'lihim, qui penvent signifier Souar'a dans I pays du littoral, ou bien: avec la cavalerie fourni par les populations dr{ {ittoral. Si l'ou admet cettu darnire explication, il faut supposer que le molpersau souraria ('cavalerie} air 6t& admis dans !a langue arabe.