cette époque, les apôtres se réunirent à Rome pour rédiger les canons de la religion, et ce fut Clément, le disciple de Pierre, qui les mit par écrit. On y trouve l’indication des livres qu’on doit accepter (comme inspirés), et à la doctrine desquels on doit conformer ses actions. Ils mentionnent, de l’ancienne loi juive :
Le Pentateuque, en cinq volumes ;
Le Livre de Josué ;
Le Livre des Juges ;
Le Livre de Ruth ;
Le Livre de Yehouda (Judith ?) ;
Les quatre volumes des Rois ;
Les Paralipomènes’, un volume ;
Le Livre des Machabées, en trois livres, par (Joseph) ben Gorion ;
Le Livre d’Azra* (Esdras) l’imam (docteur de la loi) ;
Le Livre d’Esther* et l’histoire de Haman ;
Le Livre de Job le sincère ;
Les Psaumes de David ;
Les cinq livres composés par son fils Salomon ;
Les Prophéties des seize grands et petits prophètes ;
Le Livre de Youchâ ben Charekh ^, vizir de Salomon.
En ce qui concerne la loi de Jésus, les mêmes canons spécifient :
Les Quatre Évangiles transmis par les apôtres ;
Le Livre de Paul, renfermant quatorze épîtres ;
’ Variantes : ^jyi^Ljo, ^^^jjIjo. Di- fondu l’ auteur des Antiquités juives n\ec le bré hayamlm {Verba dierum) , litre hébreu faux Josèphe, dont l’ouvrage en hébreu fut des Paralipomènes, se transcrit en arabe composé dans le vu* ou le vin’ siècle de ainsi e^^jj^ ; il ne peut donc pas être ce- notre ère. lui que notre auteur a voulu reproduire. ^ L’édition de Boulac porte U’y-^ . ce Le mot grec IlapaAeiOTÔfisvapeut sercpré- qui est la bonne leçon, senter de cette manière, en caractères ’ Les manuscrits et les deux éditions arabes, ^^ji ciw- imprimées portent ^^jl, Aouchir. Le mot " Saint Jérôme regardait comme chose Esther s’écrit en arabe ^)aa^I. certaine que Josèphe était l’auteur de l’His- toire des Machabées. Ibn Khaldoun a con-
’ Il s’agit de Jésus, fils de Sirach , auteur de l’Ecclésiaste.