Page:Ibsen - Les Prétendants à la couronne, Les Guerriers à Helgeland, trad. Trigant-Geneste, 1902.djvu/227

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THËATRE semble n’avoir qu’un rêve mener une oxistenoo paisible aux côtés d’une épousa dont il pnrviendra, peut-être, àse faire aimer & force do patience et d’attentions. Le psoudo.vainquoup do l’ours blanc n’on possède pas moins au plus haut degré certaines qualités Inhérentes àla race scandinave, entre autres une droiture qui no so démont pas un seul instant. Ancien Viking, it a, commo son frère d’armes, versA le sana et vu coûter la sten. A rcceMtM, t ! saura so souvenir de son passé suorrter, accepter avec sur* prise, mais sans terreur, le déti de S ! gurd le Fort. Son grand tort est d’avoir }et6 tas yeux sur une femme dont l’amour no pouvait répondre au s ! on : « Sigurd. dit-il quelque part à sa compagne, était fait pour devenir ton époux." Il Il semblait, lui, destiné à mener auprès de la douco et tendre Dagny, une oytstoKco paisible dans cette Uo d’lslande, où plus tard il ira pleurer sa vie brtsëect son foyer désert. La donnée principale de ! a M<e ~o ~a « ~ repose sur le contraste do deux sœurs, Margit et Signe. La première so montre fière et arrogante, la seconde possède un inépuisable fonds de bonté que rehausse une grâce exquise. Ibsen use du mémo procédé dramatique dans les GMet’f<ey~. H}œrdi9 et Dagny (1) ont grandi sous io mémo toit, mais leurs chemins se sont séparés de bonne heure, mœrdis a devant elle un magnifique idéai de noNosso et do fierté ; elle méprise ses compagnes, faibles femm-s dont l’unique occupation est de nier le tin et la laine, et d’attendre le mari qui tour permettra de continuer, sans souci du lendemain, la paisible existence commencée. Dagny demande au contraire les règles de sa conduite beaucoup moins a son imagination qu’à son cœur. L’admiration et l’amour devaient aiter à la première, l’affection et t’estime à la seconde, et Ibsen a trop souci de la vérité psychologique pour que les choses ne se passent pas ainsi dans sa pièce. Mais le hasard se charge de déchirer la mystérieuse trame des Nornes, et la douce at timide Dagny prend auprès de Sigurd ta place de l’arrogante Hjœrdis.EUo aura pendant cinq ans t’iMusion d’un amour partagé et saura rester digne de son bonheur. Les esprits malfaisants mettent sa sœur t. La Gudrun de~’B<Ma, ta KriemMtt des.Me6e<MK~eM, la Synild des chants danois.