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LE JET D’EAU

sa tante semblait pourtant avoir pour but de s’en assurer et il devait devenir bien plus littéralement approfondi. Je n’avais pas été sans remarquer déjà soit avec Maggie soit avec moi, au début de chaque fessée qu’infligeait la tante l’attention particulière avec laquelle, avant de claquer, elle inspectait cet endroit-là. Quand elle tenait sa nièce, je la voyais toujours lui écarter les fesses avec deux doigts qui dessinaient les jambages d’un V renversé. Avec moi, quoique ne le pouvant voir, je me rendais compte qu’elle agissait de même ; mais le soin que j’avais déjà de ma petite personne m’engageait à n’éprouver nulle appréhension d’un examen dont l’indiscrétion s’inspirait apparemment de l’intérêt qu’elle me portait, ainsi qu’à sa nièce. L’examen ne pouvant que m’être favorable, je ne le trouvais ni trop long, ni trop minutieux. Seulement, je faisais exprès de serrer encore plus les fesses pour qu’elle prît plus de peine à les écarter.

Pour mon édification, pour mon instruction, elle me fournissait, en même temps, des explications et me disait quelles précautions s’imposent pour l’introduction de la canule. Sous mes yeux attentifs un de ses doigts prépara la voie. Cela m’amusait beaucoup, mais je vis qu’elle, madame Tessier y prenait un plaisir tout particulier et l’expression de sa physionomie l’indiquait clairement. C’était l’expression d’un plaisir comparable à celui qui l’animait en administrant une fessée, expression que j’avais pu observer l’instant d’avant, car, j’oubliais de le dire, chaque fois une bonne fessée prélu-