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BRASSÉE DE FAITS

— Ça t’apprendra… à faire de l’œil… quand tu seras… avec moi… Ça te vaudra… à chaque fois… une fessée… comme celle-là…

Jamais, jamais, je n’avais reçu une fessée avec une verge. Moi, quand maman, jusqu’à douze ans, m’en donnait, c’était avec sa main et cela ne me faisait pas grand mal. Cette verge, elle, me cingle et affreusement maintenant que cela redouble. Je veux crier… elle m’enfonce la figure dans l’édredon, m’appuie sur le dos avec son coude sans cesser de me retenir du même bras, mon poignet gauche retourné presque, tenu dans sa main. Elle me bloque les deux jambes avec une des siennes, j’ai beau faire : immobilisée, je ne puis l’empêcher de continuer. Au contraire, comme surexcitée par la souffrance dont témoignent mes cris étouffés, cela dure, cela dure, interrompu seulement par trois fois, quelques secondes, pour qu’elle écarte comme il faut mon pantalon qui, sans doute, s’est refermé dans les tressautements que peuvent se permettre à grand’peine mes pauvres fesses hachées de cinglures.

Enfin, elle s’arrête…

Que fait-elle ?… Je me retourne. Elle me contemple et dit, pas contente encore du mal qu’elle vient de me faire :

— Si ça n’avait pas été le soir, c’est à la main que je t’aurais corrigée, tu aurais vu ça. Je t’aurais fessée comme mes arpètes. Mais, tu n’y perdras rien, ma petite… Il faut filer droit avec moi : quand ma petite femme se paie ma figure, elle prend la fessée… Et comment !