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XII

MÉLIE

Nous pensions donner ici une autre histoire de messieurs fouetteurs de jeunes personnes. Mais, nous avons pensé qu’auparavant, c’était peut-être le moment d’intercaler un récit qui, tout à l’opposé, serait celui de flagellations infligées par une femme à un jeune homme, à un adolescent, plutôt.

Les muses aiment les chants alternés. Pour celle des neuf sœurs, Eratô, qui présidait à la poésie érotique, la flagellation n’avait pas de secret. Nul doute qu’elle se plût, éclectique, à ce que, les rôles s’intervertissant, ce fut dans ces jeux à chacun son tour.

Comme, en tant que conteur, tel est aussi notre avis, nous ne résisterons pas au plaisir, pour varier un peu, de saisir l’occasion offerte par un aimable correspondant, Monsieur A. B. C.

Il nous avait écrit. Nous lui avions répondu, en demandant quelques renseignements complémentaires qui furent, de sa part, l’objet d’une seconde lettre. Puis, verbalement, au cours de visites qu’il nous fit, il ne nous refusa pas les détails désirables.