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BRASSÉE DE FAITS

ment pressante, quand elle passait derrière moi, servant le café ou me reconduisant au départ, ou déjà même à mon entrée ?

Oh ! oui, j’en possède de belles fesses, une riche paire merveilleusement faites et merveilleusement fermes. Aussi, lui semble-t-il inconcevable que je n’aie jamais reçu de fessées. Car, rien ne vaut cela pour les développer. Elle en fréquente des jeunes filles comme moi qui sont redevables à la fessée de la beauté de leurs formes. Quelle suprême perfection acquerrais-je donc si, à mon âge, de bonnes fessées venaient encore en augmenter l’élasticité qu’elle a constatée déjà, mais qui demande à être cultivée sous peine de déchoir. Ce serait dommage ! Pis que cela, ce serait criminel ! car je représente la nature idéale, je réalise le type de la jeune fille à qui la fessée doit s’adresser, à qui la fessée convient par excellence et revient de droit, à meilleur titre qu’à plus d’une qu’elle connaît et qui en reçoivent tant !

De concert, nous négligeons nos chapeaux et les laissons en panne. Elle s’est rapprochée de moi, ou plutôt m’a attirée plus près d’elle ; maintenant nous sommes côte-à-côte. Je suis à sa droite, son bras, son beau bras nu m’enlace ; mais il ne reste pas longtemps autour de ma taille, sa main descend le long de ma hanche puis s’empare de mes fesses, les pétrit, les tapote, les claque, les claque fort, fort…

En même temps, sa bouche se colle à la mienne, ses lèvres emprisonnent les miennes, ses yeux s’ouvrent sur mes yeux, y plongent. Mes paupières battent…