Page:Imbert - Portraits et Études, 1894.djvu/134

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des Dies iræ. Schumann n’a pas craint de donner un assez long développement à cette scène de l’église. Les imprécations de Satan, accompagnées par les accords vigoureux et les trémolos de l’orchestre, les phrases entrecoupées de Marguerite voulant échapper à ses terreurs et implorant la grâce divine, les terribles sonorités du Dies iræ, tout cet ensemble constitue une page des plus dramatiques, qui est l’interprétation, dans sa plénitude, de la pensée de Gœthe.