Page:Inconnu - Les cerises du franciscain, suivi de Le roi n'en mange pas de pareil, circa 1900.djvu/17

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du roi, le Père abbé ne pouvait recevoir personne ; alors Hugues, soulevant la serviette qui recouvrait son panier, montra les fruits au Frère portier stupéfait et déclara qu’il ne les remettrait qu’au Père abbé lui-même.

On se décida enfin à le mener devant le seigneur abbé qui le reçut en compagnie d’un enfant richement vêtu et assis dans un fauteuil de parade ; il pouvait avoir dix à onze ans et n’était autre que le roi d’Angleterre, Henri III. Il poussa des cris de joie à la vue des cerises. Interrogé par le Père-abbé, Hugues raconta son histoire.