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LIVRE I. TIT. I.

l’Edition de 1668. reprochoit aux Saraſins, qu’ils faiſoient grand mal, & que c’étoit contre le commandement de Saladin le payen, qui diſoit qu’on ne devoit tuer, ne faire mourir ſon homme, puiſqu’on luy avoit donné à manger de ſon pain & de ſon ſel.

Touchant le pain * Voyez la réglé 30. de ce titre, & Cujacium 3. Obfervat.^t. Le fens de cette réglé cft donc encore line fois , que les Main-mottables font îéputcz partis ou divifez , lorfque le feu , le fil, & 1 e pain, ne font plus communs entr’eux , quand même ils dcmcuieroient dans la même maifon ; ainfi dans ce cas , ils ne fe fucccdenc plus , & c’eft le Seigneur qui leur fucccde. La Coutume de BourgogneComte , chap. 15. art. 17. La Coutume par laquelle on dit que [c feu , & le pain , partent 1* homme de morte-main y efi entendue 3 quand les gens de main-morte font leurs dépenfes chacun a fa charge & fepariment C un de Vautre , fupo fi quils demeurent en une meme maifon. Comme il eft prcfque impoffible que plufieurs perfonnes , qui ont des intérêts feparez , vivent ainfi en commun * fans avoir quelques differents * on ne piêfumc point une divifion , quand un à