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LIVRE I. TIT. I.

^angile , qu’un chrétien foie l’EfcIaré û, un autre chrétien. Il elt difficile de dire quand l’effilav age a celle d’être en ufage entre les c hrétiens,quoiqu’il paroi (le par quelques capitulaires & par des traitez d’Agobard Archevêque de Lion , qu’il y avoir des Efclavcs chrétiens en -France, fous nos Rois de la fécondé race, ride - dgobardum de Baptifmo Judaicor-Mancipïor . Quant aux infidèles ,- il eft certain qu’ils étoient Efclavcs en France, fous nos Rois de la troifiéme race, ainfi que nous l’apprenons d’Aimar deChabanne, Moine de faintCy bar, dans la Chronique fous l’an roi o. Hoc tempore , dit cec Authcur yCordubenfes Mauri , per mare Gallicum, fnbito cum milita claJfeNar bonam per noftem appulerunt ,& fummo dilucn fo cum armis in cire ni tu ci vitatis’ fe fe effuderunt . Et fient ipfi nobis retulerunt poftea , captivi, fortilcgium eorum eis promiferat profpere al héros & Narbonam capturos . At Chri ftiani qnantocius corpus & fanguinem Domini a facerdotibus accipientes communie ave r un t y & préparantes fe ad mort cm bello tnvaferunt Agarenos & viftoria potiti funt ^omncpjuc aut ta or*