Page:Institutes Coutumieres avec des renvois aux Ordonnances de nos Rois, Vol.I, 1710.djvu/220

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
148
Liv. I Tit. II.

à cpoufe , je vous prends à époux. Les épou failles pai ^paroles de futur ccoicnt.quand ils le promettoient l’un à l’autre , de fe prendre à époux de à épouîe. Quand les époufailles étoient faites par paroles de futur , s’il y avoir enfuite cohabitation , le mariage étoic parfait & accompli. Francifc. Florenfl de fiponfialibus , pag. 114. 1x5. Qui , po À. y fponfialia concubitus atc/ue congre fi fus fiec/uitur 3 efl pro fi de confcnfus , five pro matrimonio prtfumpto,pro çonfcnfu tiuptiali & honefto ac objet/ uenti ratio ni > non libidini , adeoc/ue fidesyt/ua fim* plicïter defuturo matrimonio data fuerat t perconjitnftionem corpsrum impie ta & confiummatavidetur } & 3 ut loc/uunturjiirijconfulti, transformatus & rénovât us prier conCenfius de futuro in purum & prafientem ronfenfum ex co pula prafumltur y &pour lors la réglé avoir lieu. BnWe J manger , coucher en fiemble 9 Efl mariage ce me jemble . Cet ufage a été aboli par le Concile de Trente de l’Ordonnance de Blois, art. 40. de 44. Il faut à prefènt qu’il y air des Bans publiez , & que le mariag*