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Liv. I. Tit. III.

regnoit en l’an de grâce 1214. & chefi cfiabliffement commanda il a tenir par tout le Royaume de Tranche , exceptée la couronne &c plufieursBaronies tenues don Royaume , lefquclles ne le partent point à moitié pour le Doiiaire , ne 71 emportent les Dames en douaire fors qui leur eft convenance , en faifant le mariage y & devant chef eftablijfement don Roy Philippe } nulle famé navoit fors y tel coume il eftoit convenancié au marier y & bien appert que la coû- ’ tume etoit tele anciennement , par une parole , que li Preftre fait dire a Tourne , quand il èpoufe la famé y car il li clit , dou doiiaire, qui eft devifé entre mes amis & les tiens, te deu. Voyez le ca- * pitulaire cité ci-dcfliis. Et EN QUELQUES DoNIONS ET Forteresses. ) Cccy doit principalement être entendu des Châteaux jurables & rendablcs. C ’eft-à-dire des Châteaux, que les Vaflauxétoient obligez pai ferment, de livrer a leurs Seigneurs, afin que les Seigneurs s’en ferviflent dans leurs guerres privées. La Coutume de la leptainc ae Bourges , art. 59. L’en garde en Berry par’ Coufi urne , que Chateau j arable & rertdable , ne chiet pas doiiaire* car le chief