Page:Institutes Coutumieres avec des renvois aux Ordonnances de nos Rois, Vol.I, 1710.djvu/27

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de Monsieur Loiselvi

pital ne voulut point admettre la reflgnationde cet Office. Ilallaenfuite à Senlis , où il demeura quelque temps avec Phi lippe s Loi/el fonFrere, qui en étoit Lieutenant General , èc qui luy fit avoir quelque employ . Mais comme la mode étoit alors , que les Aînez des maifons fe faifoient Avocats , quand g ils avoient du mérité , & laif- Avocat# foient la. Magiftxature à leurs Cadets. M. Loifel fe détermina a faire la profeffion d’Avocat. ; Il revint donc à Paris , ou il demeura avec M. P. Pithou fon intime amy. Ils allèrent affiduëment aux Audiences , où ils . virent.avec peine, que l’employ,’ au grand dommage des Familles , étoit diftribué à de jeunes gens, qui navoient ni capacité» ni expérience. M. Loifel» qui avoir lieu d’écre perfuadé,^» V/ auroit fait au JH • •