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Liv. I. Tit. I

vcur de ceux qui changèrent ainfi cfe domicile. C’eit-à-dire qu’on accorda aux perfonnes franches non Nobles , .qui venoient établir leur domicile dans une Terre de fèrvitude , la faculté de conferver leur franchifc , en fe déclarant ôc s’ aJLvoïiant francs homiçes 3 on bourgeois des Seigneurs fous qui ils venoient demeurer , ou bourgeois du Roy f en avouant le Roy pour Seigneur , Ci les Seigneurs n’avoient. point acquis les droits royaux dans leurs Terres. - Dans le temps que le droit de Bourgeoifie, par aveu, fut. ainfi introduit , il y eut des pays voifins, dans lelquels les fcrvitudes de corps avoient lieu, qui firent enfemble des traitez , au moyen .defquels leurs habirans francs & non Nobles pouvoient aller , venir ,parcou ? rir , entrecourir & établir réciproquement leur domicile dans lun& l’autre pays , fans crainte de fervitude. On nomma ces traitez , ou ces focietcz des parcours & des entrecours , celui qui quittoit fon pays , dans lequel il étoic bourgeois , devenoit auflî-tôc bourgeois du Souverain , dans le pays duquel il venoit s’établir 6c ètoit nommé bour~ geois de parcours . Tel étoit l’effet du parcours de l’ent retour s qui étoic