les seuls monuments qui puissent fixer l'attention de l'artiste et de l'archéologue ; elles sont nombreuses, et quelques-unes peuvent rivaliser avec les plus célèbres productions de l'art grec et byzantin des plus belles époques. Cet art de Bas-Empire revêt dans les Principautés Danubiennes un caractère élégant tout à fait inconnu en Europe, où les artistes et les savants vont bien loin chercher de nouvelles inspirations si difficiles à rencontrer, même sur les bords du Gange ou du Mississipi[1]. »
Ses souvenirs, très précis, parce que le sentiment le plus pur les avait gravés dans sa mémoire, méritaient d'être fixés autrement que par l'image ; s'ils avaient été publiés comme illustration de ses belles esquises[2], ils auraient ajouté le témoignage de l'art à l'éloquent exposé des droits d'un peuple avide de liberté ; mais il fallut d'abord que la révolution de 1848 créât un nouveau