Page:Iorga - Histoire des relations entre la France et les Roumains, 1918.djvu/59

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En route vers Hotin, sur le Dniester, ville-frontière de la Moldavie, avec un château du XVI8 siècle, dont on voit encore aujourd'hui les splendides ruines, le voyageur rencontre des paysannes, sur leurs petits chariots, « belles extrêmement et sans art, une guirlande de fleurs sur la teste, pour montrer qu'elles sont encore à marier » ; elles vendent du lait, des cailles, « qu'elles appeloient en leur langue perpelissa », des œufs. « Ce peuple », reconnaît Fourquevaux, « autres fois a esté colonie des Romains et en retient encore quelque chose de la langue ».