Page:Isaac Newton - Optique, 1787.djvu/84

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Apres cela, je tournai le parallélipipède fur Ton axe, fuivant Tordre des lettres A, C, D, B. Lorfque les cotés contigus BC & CB des prifmes forent devenus fi obliques aux rayons incidents FM, que ces rayons commencè- rent à être réfléchisje trouvai que les rayons O P qui, ayant été le plus réfractés par le .troifième prifme, avoient illuminé le papier de piolet de bleu en P, furent les premiers féparés de la- lumière tranfmife OPT par une totale réflexionj les autres OR & OT conti- nuant à projeter en R & T leurs couleurs réf- pe&ives, favoir le vert, le jaune, l'orangé, & le rouge. Eiifuite continuant à tourner te parallélipipède ceux-ci furent féparés à Ieut tour par une totale réflexion i chacun fuivant /on degré de réfrangibilité. Donc la lumière <3u faifeeau MO émergente des deux prifmes ttdoffés eft compofée de rayons différemment ïèïrangibles puifque les plus réfirahgibles peu- vent .y être féparés des moins réfrangibles. Or elle ne faaroit être altérée en" tràvêffàht les fùr^- faces parallèles de ces prifrnes car fi elle reces- yoit .quelque ajtération en fe réfractantà l'une de ces fùrfaces, elle la perdrait en fg téfïacïant