Page:Isaac Newton - Principes mathématiques de la philosophie naturelle, tome1.djvu/127

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devient dans le cas de ce Corollair, , & en diviſant on aura .

Cor. 2. Ainſi, ſi la vîteſſe du corps dans le ſommet principal eſt donnée, on trouvera facilement l’orbite, en déterminant d’abord ſon parametre par cette condition (Cor. 3. de la prop. 16) Fig 27 qu’il ſoit au double de la diſtance en raiſon doublée de cette vîteſſe donnée à la vîteſſe du corps qui tourne dans un cercle à la diſtance , & en prenant enſuite à , comme le parametre eſt à la différence entre le parametre & .

Cor. 3. De-là, ſi le corps ſe meut dans une ſection conique quelconque, & qu’il ſoit dérangé de ſon orbite par une impulſion quelconque ; on pourra connoître la nouvelle orbite dans laquelle il circulera enſuite, en compoſant le mouvement que ce corps a déjà avec le mouvement que cette impluſion ſeule lui auroit imprimé ; car par ce moyen on aura le mouvement du corps lorſqu’il part du lieu donné dans lequel il a reçu l’impulſion ſuivant une ligne droite donnée de poſition.

Cor. 4. Et ſi ce corps eſt continuellement troublé dans ſa révolution par quelque force qui lui ſoit imprimée extérieurement, on connoîtra à peu près la courbe qu’il décrira, en prenant les changemens que cette force produit dans pluſieurs points quelconques, & en eſtimant par l’ordre de la ſérie les changemens continuels dans les lieux intermédiaires.

SCHOLIE.

Si le corps par une force centripete qui tend à un point quelconque donné , ſe meut dans le périmetre d’une ſection conique quelconque donnée, dont le centre ſoit  ; & qu’on cherche Fig 29 la loi de la force centripete : on n’aura qu’à mener parallele au rayon , & qui rencontre la tangente en , & cette force ſera, par le Cor. 1. & la Scholie de la Prop. 10 & par le Cor. 3. de la Prop. 7. comme [illisible].