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DE LA PHILOSOPHIE NATURELLE

les différentielles dans le calcul infinitéſimal ; ainſi plus elles feront petites, plus les axes feront déterminés exactement par la théorie ſuivante.

Si, par exemple, les axes ne déférent entr’eux que de 200 I ou I 40000 ce qui eſt à peu près le cas de la terre ; les calculs fuivans ſe- roient exacts à près, ou, ce qui revient au (200) ² même, les erreurs qui pourroient s’y gliſſer feroient telles, qu’au lieu de trouver l’axe au diamétre de l’équateur comme 200 à on le trouveroit peut-être comme 199 à 200, ou comme 201 à 202 ; on voit bien que de telles erreurs ne ſont pas d’aſſez grande conſéquence pour chercher à les éviter par des calculs très-pénibles.


SECTION IV.

SECONDE PARTIE.

De la théorie de la figure de la Terre, en ſuppoſant que la gravité ſoit le réſultat des attractions de toutes les parties de la Terre.

XXVIII.

PROPOSITION I. PROBLÉME I.

On demande l’attraction qu’exerce un ſphéroïde elliptique BE be fur un corpuſcule P placé fur le prolongement de ſon axe de révolution.

Soient B D b d la ſphére inſcrite à ce ſphéroïde, EC le dia- metre de l’équateur du ſphéroïde, Pmn, PMN deux droites quelconques partant de P & faiſant un angle infiniment petit Fig. 16,