Page:Ivoi - Femmes et gosses héroïques.djvu/175

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Tétralogie, où le ciel allemand vient certainement chercher le « ton » de son maquillage azuré, les lèvres écarlates, auprès desquelles les cerises pâliraient de dépit, et la chevelure fauve dont la couleur semblait avoir été ravie au manteau de la cheminée d’hiver.

Démarche ondulante et robe claire ; fleurs au chapeau, au corsage, à la main, elle traversait à petits pas les cours de l’hospice des fous.

Un démon ? Non, pis que cela, une femme teutonne.

Dans l’asile, elle venait visiter son mari, ce pauvre Fralinzar, dont le tête n’avait pu résister au bonheur.

Et les infirmiers, la voyant passer, mélancolique et gracieusement jolie comme un cœur allemand, saluaient Mme Fralinzar, autrefois fraü Téolis.

Au demeurant, elle possède cinquante mille livres de rentes et, rebelle à tout devoir, elle se délecte dans son égoïsme de dilettante. Cela ne lui a coûté que deux maris. C’est de la kultur.