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Page:Ivoi - Miss Mousqueterr.djvu/292

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UN ENFER SCIENTIFIQUE.

On eût cru que, de par toute l’Asie, les bons et les mauvais génies se livraient bataille sur le dos des Européens, ainsi que le déclaraient de façon triviale mais juste, les autorités n’y comprenant goutte.

Un instant, on avait cru tenir le mot de l’énigme.

Un Hindou, de la caste vile des parias, enivré à l’éther par un policier, avait confusément désigné une volonté unique, émanant des monts Célestes

Un instant, on avait cru tenir le mot de l’énigme.
Un instant, on avait cru tenir le mot de l’énigme.

et vers laquelle se tournaient attentifs les yeux de tous les indigènes ; mais sans doute, ce genre de racontars déplut à ceux qui en étaient l’objet, car le paria bavard fut trouvé mort, le col cerclé du lacet rouge des étrangleurs, dans la prison, où on l’avait enfermé.

Geôliers, gardiens, n’avaient rien vu, rien entendu. On se perdit en vaines conjectures, mais désormais aucun indigène ne parut comprendre les interrogations plus ou moins adroites de ceux qui tentaient d’élucider la situation.