Page:J.-P.-R. Cuisin - La Volupté prise sur le fait, 1815.djvu/127

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Tout à coup nous voyons cet infortuné jeune homme quitter la main de son épouse, qu’il ne tenait plus dans les siennes qu’avec un visage égaré et des yeux hagards, puis lui donnant, lui disait-il, un dernier baiser, la regardant fixement avec l’air du désespoir, il lui adresse ces paroles énigmatiques pour elle : « Je puis t’adorer et ne puis te le prouver, puisque je suis mort pour l’amour ; reçois mon dernier soupir, je ne puis survivre à l’horreur d’être ton époux, sans jamais le devenir en effet… » Alors il disparut d’un pas précipité, laissant Zoé bai-