Page:Jacobus X - L'amour aux Colonies, 1893.djvu/164

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presse est presque une Négresse et son teint brun foncé est moins agréable, selon l’avis de beaucoup d’amateurs, que celui de la Négresse franche. La Mulâtresse participe à la fois des deux ascendants. Sa chevelure est encore ondulée, quoique plus longue. La peau est souvent d’une jolie couleur brun doré. Quelquefois son appareil génital se rapproche davantage de celui de la race blanche, mais le sein reste piriforme, et le bout en est toujours noir. Chez la Quarteronne, au contraire, le type noir est déjà très affaibli ; les yeux sont sensuels et langoureux, les cheveux longs et presque lisses, la peau souvent pas plus foncée que celle d’une brune du Midi de l’Europe ; les lèvres, d’un rouge carmin sombre, restent un peu fortes. Le sein est encore sensiblement piriforme, à bout noir, le bassin et l’arrière-train très développés comme chez sa grand’mère, la Négresse. Le poil du pubis est presque, comme chez l’Européenne, brun, châtain-foncé, ou rouge, quand il y a un ascendant roux dans les mâles. Le clitoris est normal, la muqueuse de la vulve rouge-carmin, foncé par une pointe de sépia. La jambe et le pied sont presque pareils à ceux de l’Européenne.

Permanence de la marque du sang noir sur les organes génitaux du mâle. — Chez la Quarteronne, la peau est souvent plus claire que chez une brune Européenne du Midi ; il en est de même chez le Quarteron. J’en ai connu de tout blonds, avec des yeux bleus. Mais il suffit de jeter un coup d’œil sur l’appareil génital pour reconnaître la marque indélébile du sang noir. La peau de la verge et celle du scrotum est toujours plus foncée que celle du reste du corps. La muqueuse du gland est d’un rouge sombre, plus foncée que le clitoris et la vulve de la Quarteronne. C’est à cette coloration et au cercle bleu à la racine des ongles, qu’on reconnaît le Quarteron, même quand il est blond. Cette double