Page:Jacobus X - L'amour aux Colonies, 1893.djvu/172

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Manque de moralité et perversions de l’amour dans la race Hindoue. — Il faut remarquer que le coolie est un paria, et le paria, dans l’Inde, n’a aucune moralité, comme Jacolliot l’a si bien fait ressortir. Mal nourrie et mal payée, cette classe de coolies engagés cherche à faire argent de tout, pour se procurer, les hommes du tafia, et les femmes des vêtements convenables et des bijoux. De là une absence complète de moralité chez ces pauvres gens. Le jeune garçon de quinze à vingt ans se livre à la pédérastie, dont les amateurs se trouvent chez les Arabes et Européens libérés du bagne. La femme fait également tous les métiers, comme la prostituée d’Europe, et n’a pas, comme la Négresse, l’horreur du vice Sodomitique. D’ailleurs, les amateurs de ce genre de volupté invoquent pour leur justification (tout comme en Cochinchine au début de l’occupation) le danger que présente le congrès ordinaire. Gonorrhée et syphilis, c’est le lot de ceux qui cultivent le coït naturel avec la femme Hindoue ; elle partage ce triste privilège avec la Congaï.

L’homme dépravé peut donc satisfaire ses passions à la Guyane. Si le coït naturel ne lui plaît pas avec la Négresse ou la femme de couleur, il a la femme Hindoue et le garçon Hindou. Mais je fais remarquer ici une différence capitale entre ce dernier et le boy Annamite. Celui-ci éprouve du plaisir à commettre l’acte antiphysique et devient actif, dès qu’on le lui demande ; au contraire, l’Hindou est passif, et rien que passif. Il ne cherche, dans aucun cas, à intervertir les rôles. D’ailleurs l’Arabe (ou le Blanc), pédéraste actif, ne le lui permettrait pas : il l’oblige à subir son approche, sans aucune compensation.

Quant aux déformations vulvaires ou anales produites par le coït dans la race Hindoue, elles ressemblent beau-