Page:Jacobus X - L'amour aux Colonies, 1893.djvu/178

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

femme libre de gagner sa vie, comme elle l’entendait, à condition que cela rapportât au mari Musulman. Aussi l’Administration pénitentiaire, qui jouait dans ces étonnants mariages un rôle quelque peu grotesque, avait fini par refuser à ces bons sectateurs de Mahomet l’autorisation de prendre légalement femme. L’Arabe, par goût et par besoin, reste donc pédéraste à la Guyane.

La pédérastie est avant tout une question de race. — Chose étrange, l’Arabe pédéraste actif est pourvu d’un appareil génital qui, comme grosseur et longueur, rivalise avec celui du Nègre. Il dépasse même en cela le Nègre de la Guyane, et il n’est surpassé à son tour que par le Nègre du Sénégal. Mais, tandis que ce dernier se livre rarement à des actes contre nature, chez le Sémite Arabe, c’est presque une règle générale. On comprendrait à la rigueur une cause physique, par exemple la gracilité du pénis, comme chez l’Annamite, aussi pédéraste que l’Arabe. Il est certain que le frottement du pénis dans le sphincter, qui jouit, comme on le sait, d’une grande contractilité, est plus considérable que dans un vagin dilaté et relâché par la chaleur du climat, surtout quand il est affecté de flueurs blanches.

Organe de la génération chez l’Arabe. — Si l’Annamite peut, à la rigueur, présenter une pareille excuse, l’Arabe ne le peut point. On est donc obligé de convenir qu’il y a une question de sens moral particulière à chaque race. Les Arabes que j’ai examinés, et qui, pour la plupart, étaient justiciables des tribunaux pour viols et actes Sodomitiques commis sur des enfants de l’un et de l’autre sexe, dépassaient sensiblement, comme proportion du membre génital, la bonne moyenne des Nègres. Sur plusieurs cadavres d’Arabes disséqués à l’amphithéâtre, le pénis, au lieu d’être rétracté et réduit à un petit volume