CHAPITRE V
e reporte ici une partie des observations médicales faites à la Guyane sur les petites
Négresses, observations qui concordent parfaitement,
à peu de différence près, avec
celles du Sénégal.
Hymen. — L’hymen existe dans la race Noire comme dans la race Blanche. Mais il est bien moins développé et constitue une barrière moins efficace contre le coït, surtout quand il est effectué avec un pénis comme celui du Blanc, moins étoffé que celui du Noir adulte. Je parle ici de la race Noire pure. Chez les peuples d’origine Sémitique, comme le Sarrakholais, l’hymen est plus résistant. D’après Tardieu, chez la Française vierge, l’hymen offre une telle consistance, qu’il n’admet pas le bout du doigt indicateur. Chez la petite Négresse, au contraire, on peut généralement faire entrer le doigt indicateur sans détruire l’hymen. Chez elle, la vulve est moins ouverte à la partie supérieure, mais peu ou point fermée à la partie inférieure. Quant à son ouverture, elle est rarement dirigée en avant : elle l’est plutôt obliquement, de haut en bas.
Grandes et petites lèvres. — Chez la Négresse, les petites lèvres prennent de bonne heure un développe-