Page:Jacobus X - L'amour aux Colonies, 1893.djvu/275

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

CHAPITRE IX

Différences entre les organes de la génération des diverses races du Sénégal.



Autant que je puis en juger par un certain nombre d’observations, quoique toutes les races du Sénégal présentent, dans leurs organes génitaux, des caractères communs, il n’en est pas moins exact de dire que l’on trouve cependant entre elles quelques différences.

Chez les peuples qui ont une origine Sémitique, la verge est moins développée à l’état de flaccidité, et l’écart avec l’état d’érection, plus considérable que chez le Noir de race pure, comme l’Ouolof. J’ai dit qu’il y avait infiltration de la race Sémite chez les Peuhls et les Sarrakholais.

Chez le Peuhl, le pénis est relativement moins gros que chez le Noir pur, mais les testicules sont plus développés. Par sa conformation, la verge ressemble beaucoup à celle du Mulâtre. D’ailleurs, il y a des Peulhs qui diffèrent peu, comme couleur générale, de certains Mulâtres. Cependant la teinte ordinaire du corps est d’un brun rougeâtre, tandis que le Mulâtre est plutôt brun jaune. Les muqueuses des lèvres, du gland et de la vulve, chez le Peuhl, sont un peu plus foncées que chez le métis du Noir et du Blanc.

Chez le Sarrakholais, qui, d’après le docteur Lota, serait un croisement du Peulh avec la race Noire pure,