Page:Jacobus X - L'amour aux Colonies, 1893.djvu/63

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

par l’opium. Si, de son côté, celui qui joue le rôle actif a pris une dose suffisante d’opium, la prolongation du coït favorise la lubricité du passif.

Les effets excitants de l’opium cessent, quand on dépasse quinze à vingt pipes. Dès que l’on atteint vingt-cinq ou trente, les érections sont incomplètes ; elles sont nulles au delà de quarante, malgré les excitations directes les plus énergiques ; aussi les vieux fumeurs d’opium deviennent-ils généralement impuissants. Chez eux, le pénis est grêle, le gland rapetissé et comme racorni, les muqueuses très pâles ; le scrotum est ratatiné, et les testicules finissent par s’atrophier à la longue. Sous ce rapport, l’usage continu et à haute dose de l’opium produit absolument les mêmes effets que l’alcool et le tabac.