Page:Jacobus X - L'amour aux Colonies, 1893.djvu/88

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rale. Chez un d’entre eux, M. B***, homme dont la lasciveté et l’inconduite étaient notoires, j’ai trouvé une verge très développée, capable de satisfaire la femme la plus exigeante. Ce n’était pas sans un certain étonnement que je voyais un homme pourvu d’un appareil génital de cette taille, assouvir sa luxure sur de malheureux enfants impubères. Je ferai une remarque du même genre au sujet des Arabes pédérastes de la Guyane. J’aurai également à signaler, chez le pédéraste Européen actif, la forme en tire-bouchon souvent très prononcée et l’étranglement du gland par la compression du sphincter anal.

Signes de la pédérastie passive. — Je n’ai pu les constater que sur deux Européens seulement, on comprend pourquoi. Le premier était ce jeune Allemand atteint d’une blennorragie anale, que j’avais guéri par des injections d’une nature spéciale. Il m’avait promis de me faire constater l’état de son rectum après guérison. Il s’est bien gardé de revenir pour ne pas avouer la cause plus que probable de sa maladie, évidemment occasionnée par un coït anal impur.

Le second était un jeune garçon de dix-sept ans, fils d’un employé d’une des administrations de la Colonie. J’avais fait le voyage avec son père, et des bruits suspects avaient couru à bord sur la moralité de ce jeune garçon. Il se présenta un jour chez moi, porteur d’un chancre infectant qui occupait la partie antérieure de l’anus. Celui-ci était très dilaté et admettait deux doigts. En les écartant, on voyait la muqueuse anale relâchée, rouge et ulcérée. Les plis radiés avaient disparu en partie, et le sphincter avait perdu sensiblement de sa tonicité. Cet enfant vicieux prétendait qu’il avait gagné son mal par la caresse buccale d’une Congaï, et je ne pus lui faire avouer la vérité. Je pensai,